Notre colonie scolaire à PARIS

L’auberge se trouvait dans une vieille rue, la rue Jean-Jacques Rousseau. En entrant, on se trouvait près de la réception. A côté il y avait un petit bar. L’immeuble avait 5 étages. 
Quand on a découvert notre chambre, on la trouvait moche, dégoûtante et sale: Les lits étaient durs et inconfortables, les couvertures n’étaient pas trop propres (Heureusement qu'on pouvait mettre des draps propres.) et les lavabos étaient bouchés et cassés ! Bref, ce n’était pas comme à la maison ! Mais on se débrouillait, et après peu de temps on se sentait même vraiment bien dans la chambre ! 
Le matin, on pouvait prendre notre petit « déj » dans l’auberge, mais le repas était dégoûtant : Il y avait des petits insectes dans une confiture, dans un yaourt et dans le pain ! Heureusement  qu’on n’a pas pris les deux autres repas dans l’auberge ! 
Même si les lits étaient dégoûtants, on a quand même bavardé jusqu'à 3 heures du matin ! Avant trois heures, Mireille est venue pour nous déranger :
-Arrêtez de bavarder !
Le reste de la journée on n’était presque pas dans l’auberge.

Le premier jour, nous sommes rentrés à l’auberge après minuit. Nous étions très excités. Quand nous étions couchés, nous ne pouvions pas dormir, alors nous avons fait des bêtises jusqu’à trois heures du matin et après, nous nous sommes endormis.

J’ai voulu dormir sur le ressort et Nilton a pris des photos. Mais dans la nuit, c’est devenu trop inconfortable et j’ai repris le matelas.

Un matin, quand je suis entré dans la chambre de Jacques, Mick, Cédric, Bob, David, Nilton, Jean et André, André m’a dit : «Donne-moi une cigarette ! »

Dans notre chambre, ce que je trouvais rigolo, c’est qu’on a entendu une des filles péter de l’autre côté du mur.

Dans la confiture, il y avait des fourmis et Jacques a trouvé un autre insecte dans le pain.

Près de la cathédrale de Notre Dame, nous avons fait un pique-nique. Mais au lieu de manger notre pain, nous l’avons donné aux pigeons et nous avons regardé qui de nous avait le plus de pigeons autour de lui.

Le Centre Pompidou est un musée artistique et moderne au milieu du vieux quartier de Beaubourg.
En 1969, le président de la République Georges Pompidou a décidé de construire un grand musée. Voilà pourquoi le Centre Georges Pompidou porte le nom de ce président qui aimait l‘art moderne.
 Il est construit sur un terrain vaste qui était devenu un parking pour les marchands de viande, de fruits et de fromage qui travaillaient aux Halles.
Quand le musée était terminé, les gens étaient choqués, parce que le mélange de verre, d`acier et de gros tuyaux colorés était très moderne. De gros tuyaux font circuler l’air, l’eau et l’électricité.
Mais bientôt, les visiteurs se pressaient pour voir les expositions, les livres de la bibliothèque, l’atelier des enfants et les films.
Devant, sur la place Beaubourg, il y a des artistes qui font des portraits ou des caricatures. A côté du Centre Georges Pompidou, il y a une fontaine avec des sculptures de Nikki de St-Phalle et de Jean Tinguely.

Dans la Cité des Sciences, Mick a couru vers une porte interdite et quand un homme de la sécurité l’a aperçu, il s’est fâché.

Sur la Seine, on peut aussi manger sur des péniches-restaurants.

 Le premier soir à Paris, nous pouvions choisir si nous voulions aller regarder le match Portugal – Pays-Bas ou faire une promenade en  bateau-mouche sur la seine. SAM, JIL, BOB, JOANA, NILTON et moi nous sommes allés regarder le match de foot. Nous avons suivi la rencontre sur le parvis de l`Hôtel de ville où on avait installé un grand écran. 

Nous étions dans le bus pour aller dans la crêperie quand tout à coup, le bus est entré dans un grand rond-point où on a vu l’Arc de Triomphe. C’est un monument qui a été construit, il y a 200 ans, après une victoire militaire pour y organiser des défilés et pour montrer comment les soldats étaient forts et leurs chefs courageux. L’Arc de Triomphe est très haut, très beau, plein de statues. Pour tous ceux qui ne savent pas ce qu’est l’Arc de Triomphe, voici une photo :

Le deuxième jour, nous sommes allés aux Champs Elysées. C’est une avenue très large avec beaucoup de magasins, beaucoup de trafic et beaucoup de monde. On trouvait qu’il y avait beaucoup d’Africains. On s’y est promené un peu et on a vu la nouvelle SLK de Mercedes et dans le garage de Renault, il y avait une voiture de formule 1 de 1971. La façade d’un grand magasin était couverte de deux grandes valises.

On avait réservé des tables dans une crêperie près des Champs Elysées. C’était un petit restaurant qui s’appelait « Aux écuries de Washington ». On était assis sur une mezzanine qui n’était pas très haute et où on était plutôt à l’étroit. D’en haut, on voyait le cuisinier qui préparait les crêpes.
Sur le mur, il y avait des chevaux en bois. Après quelques minutes, Joshua a pris sa casquette et il l’a posée sur un des chevaux qui était sur le mur. Le cheval a balancé et le garçon a regardé Joshua d’un œil mauvais. Il a alors enlevé sa casquette et il l’a remis sur sa tête, mais le cheval balançait toujours. Joshua craignait qu’un des chevaux allait tomber sur un des clients du restaurant, mais finalement le cheval s’est arrêté de bouger.
Dans la crêperie, on pouvait choisir des crêpes au chocolat, au sucre, au fromage…….. . Après le dîner nous sommes retournés sur l’avenue des «Champs-Élysées» et nous avons pris le bus pour aller à la Tour Eiffel.

 

	Le deuxième étage de la Tour Eiffel n’est pas haut. J’aurais aimé monter au troisième étage. J’ai trouvé la Tour Eiffel très belle quand on a allumé les lampes. C’était comme si elle était tout en or.
	Sur la Tour Eiffel, nous avons fait des bêtises. Nous avons craché du haut de la tour.

Nous étions à Montmartre et nous attendions devant une boutique de souvenirs l’arrivée du dernier groupe. Mick a frappé contre la fenêtre de la boutique. Tout à coup, la vendeuse est sortie. Elle n’était plus très jeune et elle portait des lunettes de grand-mère. Elle était très fâchée. Elle nous grondait en disant de ne plus toucher la fenêtre. Nous avons obéi tout de suite.
Quelques minutes plus tard, la dame sortait de nouveau. Elle criait que nous ne devions pas crier si fort et elle nous a demandé de lui montrer notre instituteur. Nous l’avons fait et alors elle a grondé Claude d’une voix haute : « Êtes-vous le responsable de ce groupe ? Eh ben, chapeau ! » Claude ne comprenait rien : « Mais qu’est-ce qui s’est passé ? » « Eh ben, chapeau, Monsieur, chapeau ! » Puis, elle est rentrée dans son magasin et nous avons pouffé de rire.